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La formation


Jadis, on devenait berger de père en fils. Les connaissances se transmettaient alors d'une génération à l'autre. Aujourd'hui, pour devenir berger, la formation est nécessaire, pour pouvoir notamment bénéficier d'aides pour s'installer etc.

Devenir berger ! voilà le rêve de nombreux jeunes, filles et garçons. Pourtant ils n'ont pas la tête dans les nuages et, si certains se leurraient sur les difficultés et les contraintes du métier, un stage pratique de un an, au contact des moutons, première condition à l'entrée dans une "école de bergers", aurait vite fait de les ramener à la raison.
Comme toutes les professions de l'élevage, celle-ci est presque un esclavage : un mouton, ça mange tous les jours, même le dimanche. Et si les brebis agnellent* pendant la nuit du premier de l'an, c'est dans la paille auprès d'elles que le berger réveillonnera !
C'est un métier où l'on ne réussit pas sans avoir eu au fond du cœur le coup de foudre, si on n'a pas été atteint par le "virus du mouton".

Autrefois, seuls les fils d'éleveurs et d'agriculteurs cherchaient à entrer dans un centre de formation professionnelle pour adultes (CFPA) pour y perfectionner des connaissances acquises par la pratique au sein de l'exploitation paternelle. Ils avaient surtout besoin d'un diplôme qui leur donnerait droit à des prêts pour adapter à la vie moderne le troupeau familial.

Aujourd'hui, le recrutement est plus varié et les citadins sont nombreux. Il y a une dizaine d'années, pour rentrer à la prestigieuse "école de bergerie" de Rambouillet, il fallait patienter trois ans. De nombreux lycées agricoles des grandes régions ovines ont ouvert des centres de formation de bergers pour répondre aux nouvelles demandes.
Quant à la relève des bergers de transhumance, elle est assurée par le domaine du Merle, à Salon-de-Provence.

La formation dans ces écoles et sanctionnée par le brevet professionnel adulte (BPA) spécialisation élevage ovin; mais deux à trois ans de pratique seront nécessaires au nouveau berger pour pouvoir prendre la responsabilité totale d'un troupeau.

Chaque année, environ 200 jeunes préparent le BPA ovin.

L'ITOVIC (Institut Technique Ovin et Caprin) est un organisme de liaison entre la recherche agronomique et les éleveurs. Il dispose de ses propres centres d'expérimentation et d'application. Ses techniciens travaillent en relation constante avec les Etablissements Départementaux d'Elevage (EDE). L'ITOVIC joue aussi un rôle de formation en organisant des stages de recyclage pour les éleveurs.

Il existe aussi d'autres voies pour devenir éleveur berger : BEP agricole, BAC professionnel, BTS agricole etc.

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