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La mévente des produits

La mévente des produits issus du mouton est généralement due à une baisse de leur valeur marchande vis à vis d'autres produits plus concurrents.

• L'agneau :

La vente d'agneaux est relativement faible par rapport à la demande importante du marché. Le problème à ce niveau là réside notamment sur l'import massif d'agneaux venant de pays étrangers comme la Nouvelle-Zélande, à meilleur prix mais de moins bonne qualité.
De plus, les éleveurs bergers ont du mal à vendre leurs agneaux par manque de communication d'une part mais aussi par manque de moyens : les filières d'abattage sont de moins en moins nombreuses et sont souvent éloignées des exploitations. Cette diminution des établissements d'abattage est en partie liée aux frais d'abattage des pays limitrophes, qui sont beaucoup moins chers que chez nous.
L'introduction progressive sur le marché français de nouveaux pays de l'Est amplifie ce phénomène.
Il y a 20 ans environ le kilo était acheté entre 20 et 30 francs, alors qu’aujourd’hui, le berger ne reçoit que 1,5 Euros par kilo.

• La laine :

La laine aussi ne se vend plus du tout et ce notamment par l'explosion de la production des fibres synthétiques et le mauvais rendement des espèces locales qui ne sont pas très lainières : les races languedociennes ont un rendement médiocre avec en moyenne une toison pesant moins de 2 kilos alors que celle du mérinos atteint les 5 kilos.
En Languedoc, dans les vingt dernières années du XXème siècle, la laine a perdu sept fois sa valeur. Certains éleveurs donnent même l'intégralité de leur production pour ne pas s'encombrer de cette masse volumineuse, difficile à composter. La laine, comme les brebis de réforme* et les peaux, représente maintenant un sous-produit qui n'a plus aucune valeur économique.


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• Le lait :

Au sein du territoire des garrigues languedociennes, la filière laitière n'est pas exploitée.

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