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Le coût des traitements vétérinaires



Chaque début d'année, les éleveurs sont sollicités par les services vétérinaires départementaux afin qu'un prélèvement sanguin soit effectué sur l'ensemble des bêtes du troupeau. Ce dernier servira à déceler la présence ou non d'anticorps de la brucellose.
Avec l'émergence de maladies nouvelles et le renforcement des règles d'hygiène, les éleveurs bergers sont contraints de réaliser un panel non négligeable de tests et de traitements afin de rester dans la normalité. Tout ceci ayant un coût non négligeable.


Les maladies les plus connues pour lesquelles les moutons sont suivis sont :





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Toutefois, l'éleveur berger connait de nombreuses méthodes ancestrales qui lui permettent de soigner convenablement ses bêtes sans pour autant faire appel à un vétérinaire. Les remèdes mécaniques par exemple, comme la méthode du garrot, qui consiste à garroter la queue de l'animal malade avec un cordon de laine, ce qui provoque un effet de nécrose stimulant les autodéfenses de l'animal. Au bout d'un jour, un œdème se produit en amont du nœud. En perçant avec une aiguille, on évacue le sérum et suivant son aspect, le berger peut déterminer quel organe ou quelle partie de l'organisme était affecté.

Dans certaines bergeries, des bouquets de plantes sont souvent suspendus lors de la période d'agnelage surtout. En effet, certaines plantes présentes des propriétés médicinales reconnues et libèrent des principes actifs. Les bouquets d'hellébore fétide permettent de soigner l'ecthyma des brebis et même dit-on, d'éloigner les crapauds et les serpents qui viendraient les téter.

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