Retour


La biologie du mouton

La pression pastorale

Quelques chiffres



Les races de moutons en Languedoc Roussillon

(source www.races-montagnes.com)

L’origine du mouton que nous connaissons

Après la chèvre, le mouton a été l'un des premiers ruminants domestiqués par l'homme, pour la première fois sans doute dans le sud-ouest de l'Asie, il y a douze mille ans. On sait très peu de chose sur l'ancêtre sauvage du mouton domestique; on pense toutefois que l'Urial, mouton sauvage de l'Asie méridionale, a été le premier domestiqué. Il existe d'autres théories; l'une prétend que le mouton domestique descend d'une espèce de mouton sauvage aujourd'hui disparue. Mais il est plus vraisemblable que le mouflon d'Europe et l'Urial, mouflon asiatique, comme peut-être l'argali, autre mouflon asiatique, ont donné le mouton tel que nous le connaissons aujourd'hui. En quelles proportions y ont-ils contribué ? Rien n'est moins certain.

Les races de moutons qui sont présentent en Languedoc Roussillon sont au nombre de trois principales (sur les 450 races totales qui existent dans le monde et les 55 rien qu'en France!) :

=>>> Pour avoir un aperçu des principales races ovines françaises, cliquez ICI


La rouge du Roussillon

Race menacée / effectif = 4000 brebis en Languedoc Roussillon

hh

Caractéristiques

Tête et membres roux, quelques balzanes*, sans cornes
Poids des brebis = 55-65 Kg
Poids des béliers = 90 Kg.

Historique

Comme la Mourérous provençale, elle vient d'Afrique du Nord, d'où étaient importées des brebis, appelées « barbarines » au 19è s. Bonne laitière, elle fut exploitée sur la zone littorale et remonta jusqu'à Roquefort, où elle côtoya longtemps la Lacaune, qui finit par l'absorber. Une trentaine d'éleveurs s'implique depuis environ 20 ans dans un programme de relance animé par les Parcs Naturels Régionaux des Grands Causses et du Haut-Languedoc.

Système d'élevage - type de production

Race polyvalente utilisée dans l'arrière pays où elle valorise bien les parcours. Bonne laitière, elle nourrit bien ses agneaux qui croissent rapidement. Ces derniers sont appréciés aussi bien sous la forme d'agneaux légers (agneaux de Perpignan) que sous celle, plus traditionnelle, d'agneaux lourds.


La caussenarde des garrigues

Race menacée / effectif = 3000 brebis en Languedoc Roussillon

hh

Caractéristiques

Tête blanc-crayeux, souvent sans cornes, laine blanche
Poids des brebis = 60-70 Kg
Poids des béliers = 90-100 Kg

Historique

La population actuelle est l'héritière du très vaste mouvement de transhumance qui envoyait des centaines de milliers de brebis depuis les garrigues du Languedoc jusqu'en Aubrac, Margeride et sur toute la chaîne des Cévennes. Largement absorbée pendant une 20aine d'années par des infusions Lacaune, BMC et Tarasconnaise, elle prend un nouveau départ grâce à la motivation de quelques éleveurs, et à l'aide du Parc National des Cévennes et du Parc Naturel Régional des Grands Causses.

Système d'élevage - type de production


Marcheuse infatigable, elle hiverne dans les garrigues de l'Hérault, et estive sur le Mont Lozère ou les Grands Causses. Chacune ou presque a son collier et sa sonnaille pour permettre au berger de la suivre à l'oreille. Elle désaisonne* parfaitement : les agnelages sont groupés sur la descente d'estive en grande majorité et les agneaux sont vendus avant Noël.


La raïole

Race menacée / effectif = 1700 brebis en Languedoc Roussillon

hh

Caractéristiques

Les cornes s'entourent autour des oreilles chez le mâle, femelles souvent cornues, toison en général blanche, parfois foncée, du café au lait au noir, membres parfois mouchetés de rouge ou de noir
Poids des brebis = 60-70 Kg
Poids des béliers = 90-100 Kg

Historique

Ce rameau de la grande famille des races Caussenardes est identifié dans les Cévennes depuis les années 80. Une dizaine de troupeaux est maintenant impliquée dans un programme de relance impulsé grâce au Parc National des Cévennes et au Parc Naturel Régional des Grands Causses.

Système d'élevage - type de production

Bonne « débroussailleuse », elle permet de valoriser des zones naturelles essentiellement destinées au mouton : elle pâture sur les parcours des Cévennes et transhume l'été vers le Mont Aigoual. L'automne, elle exploite les sous-bois de châtaigniers et de chênes verts où elle se nourrit de glands et de châtaignes à volonté.

Retour
Ajouter un commentaire à cette page: